La démocratie positive : une révolution culturelle et structurelle est possible dans une société devenue « horizontale », qui dispose d'outils de réflexion et de partage totalement inédits.
Gérard Mermet est sociologue, directeur du cabinet d’études et de conseil Francoscopie, spécialiste de l’analyse du changement social et des tendances de consommation. Tous les deux ans depuis 1985, il publie Francoscopie (Larousse), ouvrage de référence sur les modes de vie des Français. Parmi ses essais : La Piste française (First, 1997), Révolution ! Pour en finir avec les illusions françaises (Louis Audibert, 2006).
Présentation de l'éditeur :
Depuis le milieu des années 1960, la France est bousculée dans ses fondements ; elle a accumulé les factures économiques et laissé se développer des fractures sociales. Les citoyens ont perdu espoir en l'avenir et confiance en l'État. Le « modèle républicain » est en panne et fait le lit du communautarisme. La mondialisation, les difficultés de l'Europe et la « crise » récente n'ont fait qu'exacerber les inégalités, les tensions et les risques.
L'État ne peut plus agir seul. Il faut redéfinir son rôle et restaurer sa relation avec la nation. Pour cela, il faut créer les conditions d'une mobilisation générale, organiser de nouveaux modes de consultation et de collaboration, mettre en œuvre une intelligence collective.
La réinvention de la France passe par l'instauration d'une démocratie positive, c'est-à-dire active, collaborative, empathique et permanente. En liaison avec un État animateur-modérateur, les citoyens y exerceront en commun un pouvoir de proposition, délibération, décision, expérimentation, contrôle. Ils accepteront d'autant mieux les réformes et innovations nécessaires qu'ils en seront les instigateurs. Cette révolution culturelle et structurelle est possible dans une société devenue « horizontale », qui dispose d'outils de réflexion et de partage totalement inédits.
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