Paris, dans un siècle environ, n’existe plus en tant que ville. Les responsables : les guerres, le réchauffement climatique et la montée des eaux, qui recouvrent une partie de la Normandie et s’approchent de l’ancienne capitale. Laissée à l’abandon, livrée à la ruine, c’est désormais une jungle peuplée de vestiges archéologiques : l’arc de Triomphe, le Louvre, le Panthéon, des tronçons de métro aérien, la tour Eiffel décapitée par un missile...
Seuls deux gratte-ciel ont survécu dans l’ex-quartier chinois du XIIIe arrondissement, dressées face à face comme sur un échiquier. Chacune des tours est commandée par un chef de guerre : Rob et Angst sont plus ou moins frères ou cousins. Tous deux veulent faire renaître Paris. « Assassins » et « commandés » s’affronteront trente contre trente sur la dalle... Mais avant le combat, moult péripéties, mettant aux prises des enfants purs et des enfants tueurs, un manteau miraculeux brodé de deux couleuvres entrelacées, une vierge rêvant d’être l’Épouse mystique qui enfantera la renaissance de l’Europe...
Une atmosphère médiévale et futuriste baigne le Combat des 30, roman gothique inspiré d’un épisode réel de la guerre de Cent Ans.
Philosophe de formation, romancier et traducteur, Serge Filippini est né en 1950 à Pontarlier, d’un père projectionniste et d’une mère ouvreuse. Ex-enseignant, il est l’auteur d’une dizaine d’œuvres de fiction dont Le Roi de Sicile, Un amour de Paul (Grasset, 1998, 2000), L’Homme incendié, Comœdia, Haut Mal, Deux testaments (Phébus, 1990 à 2008).
LE COMBAT DES TRENTE, Serge Filippini, l'Archipel, 300 pages, 19,95 €
EN LIBRAIRIE LE 8 SEPTEMBRE 2010
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