Rédigé à 07:49 | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Aristos ou juste de bonne
famille, fauchés ou « pétés de thunes », ils habitent aussi bien le
XIIe arrondissement de Paris que le 9-4, se retrouvent entre eux au Club Med
comme autrefois au Mouleau ou aux Portes-en-Ré, ont jeté aux orties tailleurs
pastel, mocassins à glands et pulls jacquard...
Qui sont ces BCBG du troisième millénaire ? Les bécébranchés !
On peut s'embourgeoiser, apprendre les bonnes manières, virer nouveau riche ou fin de race, se retrouver désargenté... mais on ne se bécébranchise pas. On l'est ou on ne l'est pas. Ce guide décrit leurs tribus chics, avec humour et mordant.
Allez-vous les reconnaître ? Allez-vous vous reconnaître ?
→ Pour rejoindre le groupe des Bécébranchés : www.becebranches.com
Jean-Baptiste Giraud, 37 ans, ex-scout, cinq enfants, a été
dressé par les jésuites de Franklin, dans le XVIe arrondissement. Dix ans
journaliste à BFM, fondateur de l'hebdo Économie Matin en 2004 et du mensuel Versailles + en 2007, il est également l'auteur de Pourquoi les rayures
ont-elles des zèbres ? et Pourquoi
les bois ont-ils des cerfs (Ed. du
Moment, 2008-2009). La benjamine, Laure
de Charette, 26 ans, est mi-bobo, mi-bourgeoise. Élevée au lycée
Blanche-de-Castille du Chesnay, la très chic banlieue de l'ouest parisien, elle
est journaliste à 20 Minutes. Inès
Lacaille, 39 ans, trois enfants, femme de militaire, est graphiste
indépendante et cofondatrice de Premier de Classe. Flore Ozanne, 32 ans, quatre enfants, serial entrepreneuse, a créé
le cabinet de recrutement Ozanne Conseil en 2004.
LE GUIDE DES BÉCÉBRANCHÉS, Jean-Baptiste Giraud, Laure de Charette, Flore Ozanne, Inès Lacaille. L'Archipel, 304 pages, 19,95 €
EN LIBRAIRIE LE 13 MAI 2009
Rédigé à 08:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
« Né sous le signe du
poisson-volant », l'inventeur de la roue élastique n'est jamais là où on
l'attend. Chanteur, mais non homme de spectacle. Polémiste, mais non
pamphlétaire. Libertaire, mais non contestataire. Écrivain, mais non
intellectuel. Classique sans cesser d'être d'avant-garde. Scénariste,
traducteur, bricoleur, peintre, trompettiste, amateur de cylindrées,
interprète, fabuliste, acteur, 'pataphysicien, objecteur de conscience, poète
et, bien sûr, romancier : le « prince de Saint-Germain-des-Prés », alias Vernon Sullivan, avait autant
d'identités que de pseudonymes.
Toujours Boris Vian (1920-1959) préféra la diagonale du fou, fuyant le « grelot funèbre des prophètes », les musiciens à théories, les romanciers à thèses, les pisse-froid et les pisse-copie, les disques de Mozart, le Littré et l'opéra. Mais que pouvait bien cacher le sourire énigmatique de « Bison ravi » ? Un cœur en sursis, conscient d'avoir la mort aux trousses ; un ingénieur du verbe, du swing et de la vie, répond Valère-Marie Marchand, qui pose la question de Queneau : quand et comment l'auteur du « Déserteur » est-il devenu Vian ? Quatre-vingts de ses proches, à commencer par Michelle Vian, y répondent à leur tour, dont certains n'avaient jamais témoigné : Guy Béart, Claude Bolling, Juliette Gréco, Robert Massin, Georges Moustaki, J.-B. Pontalis...
Enrichie de documents rares ou inédits, d'un lexique thématique, ce livre est aussi la biographie d'une époque, celle des clubs de jazz, de l'existentialisme, des 45 tours et des comités de censure. Jamais le singulier auteur de L'Écume des jours et de J'irai cracher sur vos tombes n'avait paru si pluriel.
Écrivain et journaliste née à Paris en 1966, Valère-Marie Marchand collabore aux magazines Vernissages, Plume Magazine, Arts Actualités Magazine. Elle a notamment publié Le Jardin des mots, Les Alphabets de l'oubli et Le Verbe géomètre (Alternatives, 2000 à 2004).
BORIS VIAN, le sourire créateur, Valère-Marie Marchand. Biographie. Écriture, 413 pages, hors texte 16 pages, CD audio 17 titres, 24 €
EN LIBRAIRIE LE 15 AVRIL 2009
Rédigé à 08:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
James Bond est devenu un objet d’étude. Plus que jamais voué à Sa Très Gracieuse Majesté, l’agent secret 007 l’est aussi à l’histoire des idées, à l’esthétique, à l’anthropologie, aux sciences politiques et à la psychanalyse. Quant à son créateur, Ian Fleming (1908-1964), à l’origine d’un des rares mythes universels de l’ère moderne, qui songerait aujourd’hui à l’exclure de la confrérie des écrivains qui comptent ?
Jacques Layani lit, relit et décortique la série des James Bond depuis l’âge de treize ans. S’appuyant notamment sur la correspondance de Fleming, inédite en français, il procède à l’archéologie des quatorze volumes de la série, dresse un inventaire de personnages et d’inventions dignes de Jules Verne, souligne le rôle crucial de la traduction, réexamine les films d’un œil critique et relève les aspects les plus insolites – voire politiquement incorrects – de l’agent 007.
En annexe figurent une bibliographie détaillée et un index.
Né en 1952, Jacques Layani est l’auteur de nouvelles, de poèmes et de pièces de théâtre. Essayiste (Les Chemins de Léo Ferré, Christian Pirot, 2005), biographe (Albertine Sarrazin, Écriture, 2001), il est aussi l’auteur d’une étude sur Claude Sautet (Atlantica/Séguier, 2005).
IAN FLEMING, On ne lit que deux fois, Jacques layani
Écriture, 190 pages, hors texte 8 pages couleur, 18,95 €
EN LIBRAIRIE LE 15 OCTOBRE 2008
Rédigé à 22:36 | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Un soir de tempête de neige, il y a longtemps, un étranger débarque dans un village corse si perdu qu'aucune carte ne le mentionne. Astronome déchu, il vient d'acheter un pic dressé au-dessus du village pour y construire un observatoire. C'est là qu'au soir de sa vie il va tenter sa dernière chance, afin de mettre un terme à la quête impossible dans laquelle il s'est lancé quarante ans plus tôt. Le choc provoqué par le sens de cette quête déclenche un formidable face à face entre les habitants, qui tourne bientôt à la déchirure tragique. Parabole sur les pays où l'on n'arrive jamais, L'Homme de Verdigi est aussi une métaphore sur l'écoulement inexorable du temps et la précarité des entreprises humaines.
Marin, aviateur et écrivain, Patrice Franceschi, le capitaine de La Boudeuse, s'efforce depuis trente ans d' « aventurer la vie » dans ses livres comme dans son existence. Récits, poésie, essais, philosophie et romans se mêlent à ses engagements, de guerres en révolutions, de missions humanitaires en expéditions scientifiques et d'équipées maritimes en raids aériens. Paru en 1993 sous le titre Quelque chose qui prend les hommes, ce roman a obtenu le prix Relay du roman d'évasion et celui du Printemps du livre.
L'HOMME DE VERDIGI, Patrice Franceschi
Archipoche, 330 pages, 7,50 €
EN LIBRAIRIE LE 1er OCTOBRE 2008
Rédigé à 19:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après la rafle du Vel d'Hiv, Simon Crespi, un jeune Juif, parvient à s'échapper du camp de Beaune-la-Rolande. Seul dans Paris, sans papiers d'identité, sans carte de rationnement mais aussi sans étoile jaune, le garçon erre dans les rues, mené par une seule interrogation : qu'est-il advenu de sa famille ?
Une amie lui obtient de faux papiers pour passer en zone libre ou il est pris en charge par sa tante. À Villefranche-de-Rouergue, Simon retrouve une communauté clandestine. Ce qui n'atténue guère le vif sentiment d'abandon qu'il éprouve. À la Libération, il entreprendra des démarches pour retrouver ses parents déportés. En vain. Un peigne en écaille, c'est tout ce qui reste de sa mère. Simon jette dans l'océan le dernier lien avec son passée alors qu'il vogue à bord du paquebot qui l'emmène vers le Nouveau monde.
« Il m'a fallu de nombreuses années avant que je reconnaisse que j'étais un survivant de la Shoah », dit Jean-Pierre Angel, né à Paris en 1938. Ce roman, mûri depuis trente ans, s'appuie sur son expérience personnelle. C'est aussi un ouvrage de fiction, porté par la force de témoignages recueillis au cours d'années de recherche. Jean-Pierre Angel a contribué à la création de la Fédération des enfants juifs survivants, qui favorise les échanges et les témoignages de ses adhérents. Il vit entre Paris et Boston.
LE PEIGNE EN ÉCAILLE, Jean-Pierre Angel, préface de Joseph Joffo
L'Archipel, 260 pages, 18,95 €
EN LIBRAIRIE LE 1er OCTOBRE 2008
Rédigé à 10:17 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Éclairage sur le parcours exceptionnel d'un nouveau symbole de la liberté.
Mercredi 2 juillet 2008, 21 h 55, Ingrid Betancourt est enfin libre.
Après plus de six ans de détention, elle est arrachée aux mains des FARC.
Pierre Lunel retrace le parcours de la Franco-Colombienne et livre, grâce aux entretiens accordés par Fabrice Delloye et sa sœur Astrid, un portrait approfondi et nuancé : de son enfance passée à Bogota à la création de son parti Oxigeno Verde, en passant par ses études à Sciences Po, où l'un de ses professeurs n'est autre que Dominique de Villepin.
Il se penche également sur l'ascension politique de cette femme d'action et de conviction. En revenant, en détail, sur ses difficiles conditions de détention, l'auteur révèle la vérité sur les maladies d'Ingrid Betancourt. Il revient également sur la fin de l'amitié avec Clara Rojas et livre une enquête particulièrement fouillée sur la naissance du bébé Emmanuel.
Pierre Lunel lève le voile sur plusieurs mystères autour des tentatives de libération d'Ingrid Betancourt : la constitution des clans familiaux – Fabrice Delloye et ses enfants d'un côté, Astrid et Yolanda Pulecio de l'autre –, les tractations politiques entre Bogota et Paris, les relations réelles entre Dominique de Villepin et son ancienne élève, ou encore cette rançon astronomique livrée par des « agents » français et vraisemblablement perdue.
Dans Ingrid Betancourt, le courage et la foi, l'auteur livre un récit complet et détaillé sur l'opération de l'armée colombienne qui a mené à la libération de l'ex-otage. De nombreuses questions sont soulevées : quels sont les instigateurs de l'opération ? Qui était la « taupe » infiltrée au sein des FARC ? Des réponses qui éclairent la folle semaine d'Ingrid Betancourt ayant suivi sa libération. Une personnalité forgée, entre autres, par l'importance portée à la religion depuis son plus jeune âge jusqu'aux heures les plus noires de son enfer.
Pierre Lunel est l'ancien président de l'Université Paris VIII et fut délégué interministériel à l'orientation. Il est l'auteur de nombreux essais et biographies dont L'Abbé Pierre, l’insurgé de Dieu (Éditions n°1, 1989) et Sœur Emmanuelle, secrets de vie (Anne Carrière, 2000).
INGRID BETANCOURT, le courage et la foi, Pierre Lunel
L'Archipel, 288 pages, hors texte 8 pages couleur, 18,95 €
EN LIBRAIRIE LE 17 SEPTEMBRE 2008
Rédigé à 11:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Peintre milliardaire qui n'exerce plus son art, Nicolas Savinski fait la connaissance à Trouville d'une Tzigane tout juste sortie de l'enfance dont la beauté le bouleverse. Il va vivre avec elle la plus belle semaine de sa vie, la plus troublante, mais aussi la plus perturbante.
Dans ce second roman, Thierry Séchan a organisé la rencontre de l'eau et du feu, la confrontation de deux êtres qui n'auraient jamais dû se croiser.
Une semaine dans la vie de Nicolas Savinski est construit à la façon d'une sonate de Beethoven, avec ses envolées brillantes, ses accalmies, mais aussi ses silences. Les couleurs en sont tantôt ternes, tantôt crues, comme celles des tableaux de Nicolas de Staël, le génie tutélaire de ce roman sensuel et brutal.
Né à Paris en 1949, Thierry Séchan est parolier, dramaturge, biographe, essayiste, pamphlétaire et nouvelliste – La Peine de mort, Venise en décembre, Vanitas (Le Rocher, 1999, 2003, 2007), Cent nouvelles d'elle (Les Belles Lettres, 1997). Son premier roman, La Levantine (Le Rocher, 2003), a été salué par la critique.
Lire un extrait
L'Archipel, 186 pages, 16,95 €
EN LIBRAIRIE LE 10 SEPTEMBRE 2008
Rédigé à 08:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
De Villon à Devos, cent et une plumes ont fait valser la langue et secoué les mots de la tribu. Plumes malicieuses ou turbulentes, saccageuses ou friponnes, hilarantes ou aventurières, rassemblées dans ce florilège égoïste et drolatique.
C’est Patrice Delbourg qui bat les cartes de ce grand jeu des 7 familles :
• LES TUEURS À GAGS : prescripteurs de pastilles contre l’amertume, de toutes les matières c’est l’humour qu’ils préfèrent. Alphonse Allais, Francis Blanche, Fernand Raynaud, René Goscinny…
• LES SALTIMBANQUES DE LA SATIRE : versés dans l’étrange entreprise de faire s’esclaffer les honnêtes gens, leur comique a souvent mauvaise réputation. Molière, La Fontaine, Georges Feydeau, Pierre Desproges…
• LES BRICOLEURS DU LEXIQUE : où passe leur langue, le verbe ne repousse pas. Henri Michaux, Boby Lapointe, Georges Perec, Serge Gainsbourg…
• LES TRUCULENTS SARCASTIQUES : des fatrasies médiévales aux écrans noirs de nos nuits blanches, ils jettent leurs pavés dans la mare du bon sens. François Rabelais, Louis-Ferdinand Céline, Jacques Perret, Michel Audiard…
• LES TRAGIQUES ABSOLUS : ils cotisaient à la fratrie des misanthropes, leur existence s’est achevée par un boum. André Frédérique, Chaval, Jacques Rigaut, Romain Gary…
• LES EUPHORIQUES DE L’APHORISME : leurs maximes sont des objets d’orfèvrerie, des projectiles imparables que l’ironiste tire sur sa cible. Alfred Capus, Félix Fénéon, Jules Renard, Jean Yanne…
• LES PRINCES SANS RIRE : passés soigneusement à côté du bonheur, il ne leur suffit pas de mettre les rieurs de leur côté. Léon Bloy, Paul Léautaud, Emil Cioran, Louis Calaferte…
Paroliers et chansonniers, poètes et romanciers, aphoristes et fabulistes… Six siècles d’impertinence s’affichent ici en majesté. Entrez dans le cercle des jongleurs disparus !
Romancier, chroniqueur, animateur d’ateliers d’écriture, complice des « Papous dans la tête » sur France-Culture, Patrice Delbourg a publié plus de trente ouvrages. Amoureux des jeux de verbe et des calembours (Le Petit Livre des exquis mots, Le Cherche Midi, 2007), essayiste gai (Comme disait Alphonse Allais, Écriture, 2005), ce collectionneur d’écrivains (Exercices de stèles, Le Félin, 1996 ; Le Bateau livre, Le Castor Astral, 2000) est également un poète couronné des prix Max-Jacob et Guillaume-Apollinaire.
Lire un extrait
Ériture, 600 pages, 101 dessins N&b, 29,95 €
EN LIBRAIRIE LE 3 SEPTEMBRE 2008
Rédigé à 17:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Paris, 7 juillet 1944. Georges Mandel est extrait de la prison de la Santé. Deux tractions filent sud-est. En forêt de Fontainebleau, une panne est simulée. Invité à sortir, l'ex-ministre de l'Intérieur est fauché d'une rafale de pistolet-mitrailleur, puis achevé de deux balles dans la tête.
Exécuté par un milicien, Mandel n’eut-il vraiment qu’un assassin ? À qui profitait donc ce crime, que nul ne revendiqua ? Et pourquoi tuer si tard ce symbole de la République ?
Aussi sûrement qu'il prévoyait l'issue de la guerre, Mandel se savait condamné. Honni par Hitler, il s'était levé dès 1933 pour désigner le péril nazi. Incarnation du « bellicisme juif », haï par l’Action française comme par tous les champions de l'appeasement, Mandel attirait trop de haines pour ne pas être un objet de chantage. Son exécution, un mois après le Débarquement, a valeur d'avertissement pour Pétain, que ce crime éclabousse.
Au-delà de Mandel, dont de nouveaux documents viennent préciser le sang-froid et la lucidité, ce livre éclaire le sort des Reynaud, Blum et Daladier, ministres captifs dont la vie, au gré des promesses et des menaces, aura servi de monnaie d’échange entre Vichy et Berlin. Bras de fer trop inégal : à des degrés divers, juge François Delpla, tant les geôliers que leurs prisonniers furent des instruments d'Hitler. Son ombre s'étend d'un bout à l'autre de ce livre, qui s'appuie notamment sur les dossiers inédits de Charles Courrier, commissaire de police affecté à la garde de Mandel en 1940 et 1941.
François Delpla, normalien, professeur agrégé, docteur en histoire, est l'auteur de l'unique biographie française de Hitler (Grasset, 1999), d'une étude sur sa vie privée (Les Tentatrices du diable, l’Archipel, 2005) ainsi que de nombreux ouvrages sur le nazisme et la Seconde Guerre mondiale, au nombre desquels Churchill et les Français (Plon, 1993), Montoire (Albin Michel, 1996) et Nuremberg face à l'Histoire (l’Archipel, 2006).
L'Archipel, 300 pages, 22 €
EN LIBRAIRIE LE 3 SEPTEMBRE 2008
Rédigé à 13:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Entretiens réalisés par Joseph Vebret